L’histoire des régiments des francs-tireurs Libanais ou ce qui fut ultérieurement connu sous le nom d’Infanterie, date depuis le mandat français au Liban et dans la Syrie. En effet, c’est l’autorité mandataire française au Levant qui a formé certains régiments d’infanterie (des francs-tireurs) en ayant recours aux habitants du pays (Autochtones) afin d’aider cette autorité à renforcer son pouvoir d’une part, et pour contribuer à la formation d’armées nationales pour ce pays (conformément à la loi du mandat), des armées qui joueront un rôle important quant à la naissance de l’autorité nationale une fois le mandat fini d’autre part.
Les 1er, 2ème, et 3ème régiments de francs-tireurs furent formés suite aux décisions de l’autorité mandataire durant des périodes variées, et ce suivant la volonté ou le besoin de l’autorité mentionnée. Ces régiments regroupaient des Libanais et des Syriens, la priorité étant accordée aux Libanais, mais ils étaient soumis en tant que commandement et au niveau de certains postes essentiaux de leur hiérarchie à des officiers et sous-officiers Français.
Le cas demeurera de la sorte jusqu’à ce que l’accord ait lieu entre les gouvernements du Liban et de la Syrie d’une part, et les autorités mandataires Françaises d’autre part. Selon cet accord, les forces qui furent connues sous le nom de «troupes spéciales» devaient être livrées aux gouvernements Libanais et Syrien à partir du 1er Août 1945.
