Discours du Général de Brigade Pilote Bassam Yassin, chef de la délégation en charge du dossier de négociation technique indirecte

Mercredi, 14 October 2020

Honorable secrétaire d'État adjoint aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker
Honorable Coordonnateur spécial des Nations Unies au Liban, M. Jan Kubiš

Permettez-moi d'emblée de louer l’effort déployé par Son Excellence le Président de la République le Général Michel Aoun qui s'occupe du dossier de négociation technique indirecte, qui est censé déboucher sur la démarcation des frontières sud en la présence de l'ONU, sous sa bannière, et avec la facilitation des Etats-Unis.
Il faut également louer les efforts déployés par le président du Parlement Nabih Berri pour achever ce dossier en termes de lancement du processus de négociation. Il faut ainsi souligner le rôle que joue le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, à travers son suivi pour enraciner la souveraineté nationale aux frontières libanaises et permettre au Liban d'investir ses ressources naturelles en pétrole et en gaz dans sa zone économique exclusive protégée par le droit international.
Permettez-moi d’exprimer mon appréciation aux États-Unis, amis, pour avoir joué le rôle de médiateur et pour avoir déclaré leur intention de faire tout leur possible pour aider à instaurer et à maintenir une atmosphère positive et constructive dans la gestion de ces négociations.
Nous appelons également l’attention sur le rôle que l’ONU jouera, qui est la raison pour notre en  ce jour.  Nous espérons qu’elle entreprendra un effort fondamental et efficace pour organiser les mécanismes de négociation et assurer le bon déroulement du processus de négociation.
Notre réunion d’aujourd’hui déclenchera le coup de sifflet pour le début de la négociation technique indirecte, et c’est un premier pas d’une longue marche vers la démarcation des frontières sud, et sur la base de l’intérêt suprême de notre pays, nous attendons que la négociation se déroule à un rythme qui nous permette de terminer ce dossier dans un délai raisonnable.
Nous sommes réunis en ce jour pour discuter et négocier la démarcation de nos frontières maritimes sur la base du droit international, l'Accord d'armistice de 1949 documenté par les départements des Nations Unies et l'Accord Paulet–Newcombe de 1923, plus précisément ce qui était stipulé dans cet accord sur la ligne qui part de Ras Naqoura par voie terrestre.
D'autre part, nous attendons que les autres partis remplissent leurs obligations en se fondant sur le respect des exigences du droit international et le maintien de la confidentialité des délibérations, et que les procès-verbaux et discussions des réunions indirectes de négociation technique, ainsi que la forme finale de la démarcation, seront confirmés après l'approbation des autorités politiques libanaises compétentes.
Merci